Le Sacrement des malades

 

2016 Sacrement des malades0125Contact:

Abbé Vincent NAUMENDORFF

Tel : 03 82 83 07 29
Permanence (sauf enterrements ou avis contraire sur feuille de liaison)
– les lundis de 15h30 à 17h30
– les samedis matin de 9h30 à 11h00
ou sur rendez-vous

 


 

Sacrement des malades, sacrement de la compassion et du réconfort de Dieu…

La visite aux malades, la communion des malades, l’onction des malades, le viatique, la recommandation des mourants sont autant de «signes particuliers proposés aux malades qui attestent d’une manière spéciale l’amour de Dieu pour lui et agissant en lui : les sacrements.» Rituel Sacrements pour les malades n°14

L’onction des malades

Appelé autrefois l´extrême-onction, comprise ou sacrement des mourants, l’onction des malades est, depuis le Concile Vatican II, comprise comme étant un sacrement de vie.
C´est le sacrement de la présence du Seigneur à nos côtés dans les moments d´épreuve que sont la maladie ou la vieillesse. La célébration de ce sacrement consiste en l’onction d’huile bénite sur le front et en l’imposition des mains. Consacrée par l’évêque lors de la messe chrismale annuelle, l’huile dite des malades apporte force et douceur. Elle pénètre la peau, répand sa bonne odeur, fortifie le corps. Voici les mots qui accompagnent l’onction avec l’huile sainte sur le front et dans les mains des malades :

«Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève.»
Rituel Sacrements pour les malades N° 129

Avec l’imposition des mains, l’onction rappelle l’attention et la tendresse de Jésus Christ envers les personnes malades.

«Si l’un de vous est malade, qu’il fasse appeler les anciens de la communauté qui prieront pour lui en pratiquant une onction d’huile au nom du Seigneur. Leurs prières, inspirées par la foi, sauveront le malade, le Seigneur le relèvera, et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés.» Saint Jacques 5, 14-15

Alors que la maladie apporte souffrance, inquiétude et peut même entamer le goût de vivre, le sacrement rappelle la dignité de chacun, raffermit la confiance, donne la force de supporter son épreuve et l’assurance qu’il la vit en proximité avec le Christ. Signe de la tendresse de Dieu pour les malades, le sacrement rejaillit sur les proches qui souffrent aussi de l’éloignement provoqué par les hospitalisations, les bouleversements familiaux dus à la maladie… Il pacifie et réconcilie le malade avec lui-même, avec les autres et avec Dieu. L’onction peut être administrée lors d’une célébration dans la paroisse ou avec l’aumônerie de l’hôpital, à domicile ou lors d’un pèlerinage, comme à Lourdes.

Face à une mort toute proche, l’eucharistie est donnée en viatique (pour le voyage), l’ultime Communion que reçoit le malade au moment de mourir.  L’eucharistie en viatique est le pain pour la route, pour le voyage qui le conduit à Dieu. Devant la mort, celui qui part et qui reçoit le viatique témoigne du chemin qui s’ouvre devant lui : il va rencontrer le Père, tout amour et toute tendresse, qui lui tend les bras. Celui qui communie au seuil de la mort, affirme qu’il meurt avec Jésus pour ressusciter avec lui.

Source : Diocèse de Metz