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Homélies et prières
- Ô Marie, réconfort des malades24 janvier 2024 - 12 h 58 min
- Accompagne-moi en ce temps de rentrée…2 septembre 2023 - 9 h 48 min
- Prière à Notre Dame de Lourdes19 juillet 2023 - 0 h 25 min
- Prière de St Jean de la Croix28 juin 2023 - 0 h 52 min
- Prière à l’Esprit Saint de Jean Guiton28 juin 2023 - 0 h 43 min
- Prières de Jean-Pierre Dubois-Dumée28 juin 2023 - 0 h 24 min
- Le Notre Père du croyant28 juin 2023 - 0 h 18 min
- Prière des Grands-parents12 juin 2023 - 19 h 26 min
- Prière au « Saint-Esprit » de Saint Isidore de Séville30 mai 2023 - 10 h 00 min
- Prière traditionnelle à Notre-Dame du Perpétuel Secours18 mai 2023 - 10 h 56 min
Prochains Événements
Vendredi 26 avril : Messe à Zeurange
26 avril / 18 h 00 minConfessions des enfants de la 1ère communion à Halstroff
27 avril / 10 h 00 minSamedi 27 avril : Permanence
27 avril / 11 h 00 minSamedi 27 avril : Messe à Waldweistroff
27 avril / 18 h 00 minDimanche 28 avril : Messe Halstroff (1ère communion)
28 avril / 10 h 00 min
Prière de Sainte Élisabeth de la trinité
/dans Homélie/Prières /par Mario PonticelliAu Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.
O mon Dieu, Trinité que j’adore,
aidez-moi à m’oublier entièrement
pour m’établir en vous, immobile et paisible
comme si déjà mon âme était dans l’éternité!
Que rien ne puisse troubler ma paix ni me faire sortir de Vous,
ô mon Immuable, mais que chaque minute m’emporte
plus loin dans la profondeur de votre Mystère.
Pacifiez mon âme, faites-en votre ciel,
votre demeure aimée et le lieu de votre repos;
que je ne vous y laisse jamais seul,
mais que je sois là tout entière,
tout éveillée en ma foi, tout adorante,
toute livrée à votre action créatrice.
O mon Christ aimé crucifié par amour,
je voudrais être une épouse pour votre coeur;
je voudrais vous couvrir de gloire,
je voudrais vous aimer…jusqu’à en mourir!
Mais je sens mon impuissance et
je Vous demande de me revêtir de Vous-même,
d’identifier mon âme à tous les mouvements de votre Âme;
de me submerger, de m’envahir, de Vous substituer à moi,
afin que ma vie ne soit qu’un rayonnement de votre Vie.
Venez en moi comme Adorateur,
comme Réparateur et comme Sauveur.
O Verbe éternel, parole de mon Dieu,
je veux passer ma vie à Vous écouter,
je veux me faire tout enseignable afin d’apprendre tout de Vous;
puis, à travers toutes les nuits, tous les vides,
toutes les impuissances, je veux vous fixer toujours et
demeurer sous votre grande lumière.
O mon Astre aimé, fascinez-moi pour que je ne puisse
plus sortir de votre rayonnement.
O Feu consumant, Esprit d’amour,
survenez en moi afin qu’il se fasse en mon âme
comme une incarnation du Verbe;
que je Lui sois une humanité de surcroît,
en laquelle il renouvelle tout son mystère.
Et vous, ô Père, penchez-Vous vers votre pauvre petite créature,
ne voyez en elle que le Bien-aimé en lequel
Vous avez mis toutes vos complaisances.
O mes Trois, mon Tout, ma Béatitude,
Solitude infinie, Immensité où je me perds,
je me livre à Vous comme une proie;
ensevelissez-vous en moi,
pour que je m’ensevelisse en Vous, en attendant
d’aller contempler en votre lumière l’abîme de vos grandeurs.
Ainsi soit-il
Prière du Saint Curé d’Ars au Saint Esprit
/dans Homélie/Prières /par Mario PonticelliPrière du Curé d’Ars
Jean-Marie Vianney (1786-1859) surnommé le Saint Curé d’Ars.
La Prière du Saint Curé d’Ars « Sans le Saint-Esprit, nous sommes comme une pierre du chemin » :
« Sans le Saint-Esprit, nous sommes comme une pierre du chemin. Prenez dans une main une éponge imbibée d’eau et dans l’autre un petit caillou ; pressez-les également ; il ne sortira rien du caillou et de l’éponge vous ferez sortir l’eau en abondance. L’éponge, c’est l’âme remplie du Saint-Esprit, et le caillou, c’est le cœur froid et dur où le Saint-Esprit n’habite pas. C’est le Saint-Esprit qui forme les pensées dans le cœur des justes et qui engendre les paroles dans leur bouche. Ceux qui ont le Saint-Esprit ne produisent rien de mauvais ; tous les fruits du Saint-Esprit sont bons … Quand on a le Saint-Esprit, le cœur se dilate, se baigne dans l’amour divin. Il faudrait dire chaque matin : « Mon Dieu, envoyez-moi votre Esprit qui me fasse connaître ce que je suis et ce que Vous êtes ». Ainsi soit-il. »
Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859)
Actes de contrition, de foi, d’espérance, et de charité.
/dans Homélie/Prières /par Mario PonticelliActe de contrition
Mon Dieu, j’ai un très grand regret de vous avoir offensé parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable et que le péché vous déplaît. Je prends la ferme résolution, avec lez secours de votre sainte grâce, de ne plus vous offenser et de faire pénitence.
Acte de foi
Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous avez révélées et que vous nous enseignez par votre sainte Eglise, parce que vous ne pouvez ni vous trompez, ni nous trompez. Amen.
Acte d’espérance
Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance que vous me donnerez, par les mérites de Jésus-Christ, votre grâce en ce monde et, si j’observe vos commandements, le bonheur éternel dans l’autre, parce que vous nous l’avez promis et que vous êtes toujours fidèle à vos promesses.
Acte de charité
Mon Dieu, je vous aime de tout mon cœur et par-dessus toutes choses parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable, et j’aime mon prochain comme moi-même pour l’Amour de vous.
L’angélus
/dans Homélie/Prières /par Mario PonticelliL’Angélus
Trois fois par jour, le matin, à midi et le soir, aux clochers de bien des églises, les cloches tintent trois fois trois coups suivis d’une volée. Il s’agit d‘une tradition du 14ème siècle, encouragée depuis par de nombreux papes : la prière de l’Angélus par laquelle l’Eglise médite les récits de l’Annonciation et de l’Incarnation. Ce court récrit de l‘histoire du salut met l’accent sur le « oui » de Marie à la volonté de Dieu.
D’emblée (au 13ème siècle) la prière fut associée au tintement de la cloche. Elle fut même précédée de l’antienne « L’ange s’adressa à Marie ». C’est progressivement que se fixa et se généralisa la forme de l’Angélus, tel que nous le récitons aujourd’hui.
On sait que chaque dimanche et chaque jour de fête, Jean-Paul II récitait l’Angélus avec les Romains et les pèlerins groupés sur la place Saint-Pierre : « Cette prière que je récite tous les dimanches à Rome avec les pèlerins venus sur la place Saint-Pierre nous donne l’occasion d’approfondir notre lien spirituel avec la Vierge Marie qui précède tout le Peule de Dieu dans le pèlerinage de la foi. »
Nous pouvons aujourd’hui, unis à Marie qui nous fait découvrir la joie d’être un « oui » vivant de Dieu par toute notre vie, nous plonger dans cette prière de l’Angélus.
Prière de l’Angélus (en français)
V. L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie
R/ Et elle conçut du Saint-Esprit.
Je vous salue Marie…
V. Voici la Servante du Seigneur
R/ Qu’il me soit fait selon votre parole.
Je vous salue Marie…
V. Et le Verbe s’est fait chair
R/ Et il a habité parmi nous.
Je vous salue Marie…
V. Priez pour nous, sainte Mère de Dieu
R/ Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.
Prions. Que ta grâce, Seigneur, se répande en nos coeurs. Par le message de l’ange, tu nous a fait connaître l’Incarnation de ton Fils bien aimé, conduis-nous, par sa passion et par sa croix jusqu’à la gloire de la résurrection. Par le Christ, notre Seigneur.
R/ Amen.
Prière de Saint Augustin au Christ
/dans Homélie/Prières /par Mario PonticelliPrière de Saint Augustin au Christ
Voici une Prière de Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone, extraite du Traité XV de la Trinité qui est le cri d’un cœur passionné d’amour pour le Christ : « Mon Dieu, mon Seigneur, accorde-moi de T’aimer ».
Saint Augustin vu par Sandro Boticelli
Prière de Saint Augustin « Mon Dieu, mon Seigneur, accorde-moi de T’aimer » :
« De toutes mes forces, celles que tu m’as données, je T’ai cherché, désirant voir ce que j’ai cru. Et j’ai lutté, et j’ai souffert. Mon Dieu, mon Seigneur, mon unique espoir, accorde-moi de n’être jamais las de te chercher, qu’avec passion sans cesse je cherche ton visage. Toi qui m’as donné de Te trouver, donne-moi le courage de te chercher et d’espérer Te trouver toujours davantage. Devant Toi ma solidité : garde-la. Devant Toi ma fragilité : guéris-la. Devant Toi tout ce que je sais, tout ce que j’ignore. Par là où Tu m’as ouvert, j’entre : accueille-moi. De là où Tu m’as fermé, j’appelle : ouvre-moi. Accorde-moi de ne pas T’oublier, accorde-moi de Te comprendre. Mon Dieu, mon Seigneur, accorde-moi de t’aimer ».
Saint Augustin d’Hippone (354-430)
Source: site-catholique.fr
Prière irrésistible de Padre Pio
/dans Homélie/Prières /par Mario PonticelliCette prière s’appelle irrésistible parce qu’elle est fondée sur trois affirmations solennelles du Seigneur Lui-même. Nous lisons, dans l’Évangile, ces trois promesses, et, exprimée par Padre Pio, cette prière ne peut pas laisser le Cœur de Jésus insensible. La voici :
Et chaque parole, chaque formulation de la grâce implorée, était suivie de la récitation d’un « Notre Père », à cause de la soumission à la Volonté de Dieu, d’un « Je vous salue, Marie », car Notre Dame était là pour appuyer cette prière, et d’un « Gloire au Père », pour exprimer, par avance et dans la confiance, notre remerciement à Dieu. Venait ensuite, à chaque fois, l’invocation : « Cœur Sacré de Jésus, j’ai confiance en Vous ! »
Homélie du Pape François du dimanche 1er janvier
/dans Homélie/Prières /par Mario PonticelliHomélie intégrale du Pape François du dimanche 1er janvier
Le Pape François. – ANSA
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Les mères sont l’antidote le plus fort contre nos tendances individualistes et égoïstes, contre nos fermetures et nos apathies. Une société sans mères serait non seulement une société froide, mais aussi une société qui a perdu le cœur, qui a perdu la «saveur de famille». Une société sans mères serait une société sans pitié, qui a laissé la place seulement au calcul et à la spéculation. Parce que les mères, même aux pires moments, savent donner le témoignage de la tendresse, du don de soi sans condition, de la force de l’espérance. J’ai beaucoup appris de ces mères qui, ayant les enfants en prison ou prostrés sur un lit d’hôpital, ou soumis à l’esclavage de la drogue, qu’il fasse froid ou chaud, qu’il pleuve ou dans la sécheresse, ne se rendent pas et continuent à lutter pour leur donner le meilleur. Oh ces mères qui, dans les camps de réfugiés, ou même en pleine guerre, réussissent à embrasser et à soutenir sans faiblir la souffrance de leurs enfants. Mères qui donnent littéralement leur vie pour qu’aucun de leurs enfants ne se perde. Là où se trouve la mère, se trouvent unité, appartenance, appartenance de fils.
Commencer l’année en faisant mémoire de la bonté de Dieu sur le visage maternel de Marie, sur le visage maternel de l’Église, sur le visage de nos mères, nous protège de la maladie corrosive qui consiste à être «orphelin spirituel», cette réalité que vit l’âme quand elle se sent sans mère et que la tendresse de Dieu lui manque. Cette condition d’orphelin que nous vivons quand s’éteint en nous le sens de l’appartenance à une famille, à un peuple, à une terre, à notre Dieu. Cette condition d’orphelin, qui trouve de la place dans le cœur narcissique qui ne sait regarder que lui-même et ses propres intérêts, et qui grandit quand nous oublions que la vie a été un don – dont nous sommes débiteur des autres -, vie que nous sommes invités à partager dans cette maison commune.
Cette condition d’orphelin autoréférentielle est ce qui porta Caïn à dire: «Est-ce que je suis, moi, le gardien de mon frère ?» (Gn 4,9), comme à déclarer: il ne m’appartient pas, je ne le reconnais pas. Une telle attitude d’orphelin spirituel est un cancer qui use et dégrade l’âme silencieusement. Et ainsi, nous nous dégradons peu à peu, à partir du moment où personne ne nous appartient et que nous n’appartenons à personne: je dégrade la terre, parce qu’elle ne m’appartient pas, je dégrade les autres parce qu’ils ne m’appartiennent pas, je dégrade Dieu parce que je ne lui appartiens pas, et finalement nous nous dégradons nous-mêmes parce que nous oublions qui nous sommes, quel «nom» divin nous portons. La perte des liens qui nous unissent, typique de notre culture fragmentée et divisée, fait que ce sens d’être orphelin grandit, et même le sens de grand vide et de solitude. Le manque de contact physique (et non virtuel) cautérise peu à peu nos cœurs (cf. Let. enc. Laudato si’, n. 49) leur faisant perdre la capacité de la tendresse et de l’étonnement, de la pitié et de la compassion. Être orphelin spirituel nous fait perdre la mémoire de ce que signifie être fils, être petits-fils, être parents, être grands-parents, être amis, être croyants; nous fait perdre la mémoire de la valeur du jeu, du chant, du rire, du repos, de la gratuité.
Célébrer la fête de la Sainte Mère de Dieu nous fait surgir de nouveau sur le visage le sourire de se sentir être un peuple, de sentir que nous nous appartenons; de savoir que seulement dans une communauté, une famille, les personnes peuvent trouver le «climat», la «chaleur» qui permettent d’apprendre à grandir humainement et non pas comme de simples objets invités «à consommer et à être consommés». Célébrer la fête de la Sainte Mère de Dieu nous rappelle que nous ne sommes pas des marchandises d’échange ou des terminaux récepteurs d’informations. Nous sommes des fils, nous sommes une famille, nous sommes Peuple de Dieu.
Célébrer la Sainte Mère de Dieu nous pousse à créer et à préserver des espaces communs qui nous donnent un sens d’appartenance, d’enracinement, de nous sentir à la maison dans nos villes, dans des communautés qui nous unissent et nous soutiennent (cf. ibid., n. 151).
Jésus Christ, au moment du don le plus grand de sa vie, sur la croix, n’a rien voulu garder pour lui, et en remettant sa vie il nous a remis aussi sa Mère. Il dit à Marie: voici ton fils, voici tes fils. Et nous voulons l’accueillir dans nos maisons, dans nos familles, dans nos communautés, dans nos villages. Nous voulons croiser son regard maternel. Ce regard qui nous empêche d’être orphelins; ce regard qui nous rappelle que nous sommes frères: que je t’appartiens, que tu m’appartiens, que nous sommes de la même chair. Ce regard qui nous enseigne que nous devons apprendre à prendre soin de la vie de la même manière et avec la même tendresse que lui en a pris soin: en semant l’espérance, en semant l’appartenance, en semant la fraternité.
Célébrer la Sainte Mère de Dieu nous rappelle que nous avons la Mère; nous ne sommes pas orphelins, nous avons une mère. Professons ensemble cette vérité ! Et je vous invite à l’acclamer trois fois, comme le firent les fidèles d’Ephèse: Sainte Mère de Dieu, Sainte Mère de Dieu; Sainte Mère de Dieu.
(SBL)